Burkina Faso : Journée de l'Excellence Scolaire (JES) 2023, 7ème édition

Publié le 2023-09-01, par Faso Experts - Email. experts@faso-experts.pro

Ce jeudi 31 août 2023, le Burkina Faso a encore célébré l'excellence scolaire au niveau national : une cérémonie annuelle qui récompense les meilleurs élèves des examens (du CEP, du BEPC, du CAP, du BEP et du BAC) et les meilleurs enseignants. 101 élèves lauréats et 24 enseignants lauréats ont été récompensés et honorés pour leur excellence.

Des critères ont été mis en place pour la sélection des élèves à récompenser au cours des JES. Pour « le CEP : être parmi les 10 meilleurs au niveau national et avoir 13 ans au plus au 31 décembre de l'année en cours ; le BEPC, être parmi les 10 meilleurs au niveau national, avoir 18 ans au plus au 31 décembre de l'année en cours et avoir une moyenne au moins égale à 16/20 ; le BAC (général et technologique), être parmi les 5 meilleurs de sa série, avoir au moins 14/20 de moyenne et avoir 21 ans au plus au 31 décembre de l'année en cours ; le CAP (commerciaux et industriels), être parmi les 5 premiers toutes spécialités confondues, avoir une moyenne de 16/20 au moins et être âgé de 19 ans au plus au 31 décembre de l'année en cours ».
Pour les enseignants, des critères ont également été mis en place. En effet, (1) les qualités professionnelles, (2) les performances professionnelles, (3) la qualité de la collaboration avec les pairs, (4) la réputation positive liée à l’engagement professionnel et (5) la contribution à la défense de la paix et de la citoyenneté responsable sont les 5 critères retenus pour désigner les meilleurs enseignants du primaire, du post-primaire et du secondaire.

Meilleur(e) élève du CEP 2023 : Saloua KINDA (12 ans), avec une moyenne de 9,56 sur 10. Elle partage cette place avec l'élève Abdoul Samad TARPAGA.
Meilleur élève du BEPC 2023 : Albert ILBOUDO, avec une moyenne de 19,15 sur 20.

Meilleur(es) élèves du BAC 2023 : BAC A4 (Jean-Bertrand ZONGO avec 16,64 sur 20), BAC C (Modeste SAWADOGO avec 17,42 sur 20), BAC D (Josias W. OUEDRAOGO avec 18,31 sur 20).

Prytanée Militaire de Kadiogo (PMK) : résultats définitifs du concours d'entrée session 2023

Publié le 2023-08-28, par Faso Experts - Email. experts@faso-experts.pro

Au Burkina Faso, les résultats définitifs du concours d'entrée en classe de 6ème sont disponibles depuis le 09 août 2023 : soixante (60) garçons et trente (30) filles ont été retenus. La rentrée scolaire a eu lieu ce dimanche 27 août 2023.

Comme chaque année, le PMK (établissement d'enseignement secondaire et militaire du Burkina Faso) organise un concours de sélection de nouveaux élèves pour la classe de 6ème. Cette sélection concerne tous les élèves en classe de CM2, de nationalité burkinabè, agé(e)s de 10 à 12 ans et n'ayant pas encore fait la classe de 6ème.
Pour le recrutement de l'année scolaire 2023-2024, le concours concernait les élèves né(s) entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2013.

Le concours porte sur les épreuves d'admissibilité suivantes : (1) Dictée, notée sur 10 points, (2) Etude de texte, notée sur 20 points, (3) Calcul, noté sur 40 points (Opérations sur 20 et Problèmes sur 20).
Pour plus d'informations sur le PMK, visiter l'espace https://web.facebook.com/prytaneemilitairedekadiogo. Pour télécharger les résultats définitifs du concours, session 2023, utiliser le lien https://drive.google.com/file/d/1AR8e2AFCOyUaWZMIc9QQ3fH0OwisemM/view

Situation politique au Niger : entre négociations et préparations d'interventions militaires

Publié le 2023-08-17, par Souleymane DANEM - Email. sdanem@hobux.net

Le Niger au centre des enjeux géopolitiques du monde

Les enjeux des pays voisins (Mali, Burkina Faso et Algérie notamment), des puissances mondiales, des organisations régionales et africaines (CEDEAO, Union Afrique) sont mis à rude épreuve au Niger.
Le Nigéria, accompagné par la Côté d'Ivoire, le Sénégal et le Bénin, n'a pas pu imposer le voie de l'action militaire. Les autres acteurs régionaux et internationaux, soutenus par des organisations de la société civile, tentent de privilégier l'option diplomatique.

Avec cette crise politico-militaire au Niger, c'est une question de géopolitique mondiale qui se joue dans la zone Ouest-Africaine.
"Un Etat n'a pas d'amis, il a des intérêts", disait le Général De Gaulle. Ce sont donc les puissances économiques, militaires et les intérêts des uns et des autres qui feront pencher la balance vers l'une des options (action militaire, négociation).

La sécurité des populations, du Niger et des pays voisins (Burkina Faso, Mali et Algérie notamment) ne devrait-elle pas peser dans la balance ? La crise post-électorale en Côte d'Ivoire et la situation actuelle de la Lybie sont des exemples encore "vivants" et assez "parlants".
Wait and See, comme disent les anglo-saxons.

Détournements, Fraudes et autres malversations dans les entreprises

Publié le 2023-08-16, par Mamadou BARRY - Email. experts@faso-experts.pro

Extrait d'un ouvrage (avec des cas réels commentés) publié par l'auteur de l'article.

Les mécanismes de détournements, fraudes et autres malversations dans les entreprises sont :
(1) Détournements par les achats et les frais généraux, (2) Détournements par les investissements, (3) Détournements par les stocks, (4) Détournements par les comptes bancaires et/ou les espèces, (5) Détournements dissimulés par le jeu des écritures comptabilité.

Les organes délibérants et de direction des entreprises doivent être sensibilisés sur l'impérieuse nécessité d'un verrouillage du système de contrôle interne des structures dont ils assurant la gestion.
La survenance de malversation au niveau d'une entreprise, sur une longue période et pour des montants significatifs, est d'abord et avant tout l'illustration du caractère non performant du système organisationnel et des procédures de contrôle de cette entreprise.

Les malversations résultent de failles et/ou dysfonctionnements suivants généralement rencontrés au niveau des entreprises :
(1) Exercice de fonctions incompatibles par un même agent (ou service), (2) Mauvaise tenue de la comptabilité (retard dans la production des comptes, absence d'analyse de certains comptes), (3) Faible fréquence des contrôles inopinés ; (4) Non-application des procédures édictées.